Parce que Paul Veyne l’a évoquée dans ses mémoires lues dernièrement, aller dans la bibliothèque reprendre le journal de Catherine Pozzi.
Le feuilleter, lire quelques passages ça et là, repérer une phrase soulignée et se dire qu’on la soulignerait aussi aujourd’hui, s’arrêter sur une page cornée, sur laquelle rien n’est marqué, alors on la relit ; et puis une autre ; encore une autre. Pour se rendre compte qu’on a aimé chez Catherine Pozzi ce besoin d’absolu mais que sa souffrance faisait mal. Et alors il est très tard dans la nuit. Trop tard pour aller chercher ses poèmes. On les relira demain. C’est tellement agréable de relire et de se promener ainsi dans un livre.
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Passer la soirée avec Catherine Pozzi.
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Passer la soirée avec Paul Veyne.
Passer la soirée avec Paul Veyne dont les mémoires ont un titre tout à fait enchanteur : Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Un grand vivant qui sait parler de l’extase, de la poésie, des livres, qui sait réciter des tas de textes par cœur, qui aime l’art, la peinture, l’Italie, l’Antiquité, René Char, la Provence et la Province. Entre autres.